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De Gemmarum lapidumque, copie de 1539
S'appuyant sur des sources grecques
et latines il expose « la vertu » propre
à chaque
pierre et un supposé usage médical
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La cristallographie est la science des cristaux. Elle
concerne la forme extérieure, la structure interne, la
croissance et les
propriétés physiques des cristaux.
Le mot « cristal » d’origine grecque (krustallas) signifie «
solidifié par le froid ».
Les grecs pensaient que le cristal de roche, le quartz,
provenait de la transformation par le froid de la glace.
A travers les âges, les êtres humains ont découvert et
observé des "cailloux" dont les formes et les couleurs les ont intrigués
et ils leur ont attribué des symboliques particulières. Cet observation des
cristaux est loin d'être récente. Déjà les Égyptiens connaissaient la turquoise
et les gemmes (diamant, saphir, émeraude, rubis) étaient très appréciés au
temps de l'antiquité. Strabon invente le mot Krystallos pour désigner le
quartz1. Il est évident que les cristaux ont toujours fasciné tant par leur
aspect translucide et coloré que par leur forme facettée. Ces deux aspects sont
intimement liés aux propriétés physiques propres aux cristaux et au fait qu'ils
soient ordonnés. Cependant cet ordre est resté fort longtemps incompris.
L'histoire de la cristallographie s'étale principalement sur deux siècles (XIXe
et XXe siècles).
À partir de la fin du xviiie siècle, l'approche que l'on va
avoir du monde des cristaux va être d'ordre purement géométrique, inspirée en
cela par l'extrême rigidité du monde minéral. Domaine réservé tout d'abord aux
naturalistes, la cristallographie va prendre son envol en France
essentiellement au cours des XIXe et XXe siècles et sera marquée principalement
par trois figures : Jean-Baptiste Romé de l'Isle, René Just Haüy et Auguste
Bravais.
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