3.18.2014

Introduction

De Gemmarum lapidumque, copie de 1539
S'appuyant sur des sources grecques 
et latines il expose « la vertu » propre 
à chaque pierre et un supposé usage médical
La cristallographie est la science des cristaux. Elle concerne la forme extérieure, la structure interne, la
croissance et les propriétés physiques des cristaux.
Le mot « cristal » d’origine grecque (krustallas) signifie « solidifié par le froid ».
Les grecs pensaient que le cristal de roche, le quartz, provenait de la transformation par le froid de la glace.

A travers les âges, les êtres humains ont découvert et observé des "cailloux" dont les formes et les couleurs les ont intrigués et ils leur ont attribué des symboliques particulières. Cet observation des cristaux est loin d'être récente. Déjà les Égyptiens connaissaient la turquoise et les gemmes (diamant, saphir, émeraude, rubis) étaient très appréciés au temps de l'antiquité. Strabon invente le mot Krystallos pour désigner le quartz1. Il est évident que les cristaux ont toujours fasciné tant par leur aspect translucide et coloré que par leur forme facettée. Ces deux aspects sont intimement liés aux propriétés physiques propres aux cristaux et au fait qu'ils soient ordonnés. Cependant cet ordre est resté fort longtemps incompris. L'histoire de la cristallographie s'étale principalement sur deux siècles (XIXe et XXe siècles).

À partir de la fin du xviiie siècle, l'approche que l'on va avoir du monde des cristaux va être d'ordre purement géométrique, inspirée en cela par l'extrême rigidité du monde minéral. Domaine réservé tout d'abord aux naturalistes, la cristallographie va prendre son envol en France essentiellement au cours des XIXe et XXe siècles et sera marquée principalement par trois figures : Jean-Baptiste Romé de l'Isle, René Just Haüy et Auguste Bravais.

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